Journée « Avocats et IA Générative : ateliers pratiques pour réinventer vos pratiques » 

La journée « Avocats et IA Générative : ateliers pratiques pour réinventer vos pratiques » organisée ce mercredi 6 novembre par l’EFB a rencontré un franc succès grâce à une équipe d’intervenants passionnants : Thierry WICKERS et Arthur Sauzé ont ouvert cette journée en abordant l’impact de l’IA générative sur l’organisation et le modèle économique des cabinets d’avocats. Mahasti Razavi, Eleïssa Karaj et Olivier Chaduteau, PhD ont quant à eux explorer certains cas d’usage de l’IA générative au sein des cabinets d’avocats. Christiane Féral-Schuhl, David Lévy et Matthieu QUINIOU ont détaillé les risques et précautions à prendre lors de l’utilisation de ces nouveaux outils, notamment au regard de la déontologie des avocats. L’équipe des responsables successifs du Lab EFB, Melik Boudemagh, Fabien Masson et Romain Hazebroucq ont présenté la méthode déployée à l’EFB pour aborder l’IA générative via le prompt systématique ainsi que certains des ingénieux projets élaborés par les élèves avocates et élèves avocats. Cette journée a par ailleurs été l’occasion pour les participants d’accéder à 4 ateliers pratiques animés par Google Cloud, Lefebvre Dalloz, LexisNexis France et Microsoft pour découvrir comment l’IA générative pouvait être intégrée dans leurs outils du quotidien. Un immense merci à tous les intervenants pour ces riches et passionnants échanges !

L’EFB à la journée nationale de l’INFN

L’EFB a participé à la journée nationale de l’Institut national des formations notariales (INFN) « Les systèmes d’#IA et les professions de droit, de la théorie à la pratique », sous la direction du professeur Mustapha Mekki. En partenariat avec l’Institut National des Formations Notariales, l’Ecole Nationale de la Magistrature, le Conseil National des Barreaux, la Chambre Nationale des Commissaires de Justice, la Chambre des Notaires de Paris, la Chambre Départementale des Notaires des Hauts-de-Seine, l’Institut de Recherche Juridique de la Sorbonne et la Fondation Université de Rennes Avec notamment Jean Quintard (INFN), Nathalie Roret (ENM), Julie Couturier et Helene Laudic-Baron (CNB), Gilles Accomando et Clémentine Kleitz (EFB).

La pratique de l’enquête interne : première promotion du cycle qualifiant de l’EFB

Notre cycle qualifiant sur la pratique de l’enquête interne, après quarante heures de formation, prend fin aujourd’hui. Gilles Accomando, directeur de l’EFB et Stéphane de Navacelle, directeur du cycle ont remis ce jour à chacun des 36 participants le certificat de l’EFB. Nous remercions très chaleureusement l’équipe du cabinet Navacelle : Stéphane De Navacelle, Julie Zorrilla, Roxane Castro et Pauline Bomm pour leur implication sans faille dans la coordination et la mise en œuvre de cette formation ainsi que pour leur générosité dans la transmission de leur expertise. Grâce à un programme privilégiant une approche transversale de l’enquête interne, il a été possible de former les participants à une méthodologie rigoureuse de l’enquête ainsi qu’à ses multiples facettes. Pour cette formation de l’EFB, des intervenants de très grande qualité ont accepté d’apporter leur concours et nous les remercions eux aussi vivement : Clara Poglia, Florian Ufer, Sarah Bishop, Frederick T. Davis, Pascale Chancel, Nicolas Brooke, Charly Latil, Flora Brac de la Perrière, Nicolas Guillaume, Delphine Savignard, Karl Payeur, Thomas Sely, Emilie Gorenflot, Alexandre Labrie, Bertrand Merville, Guillaume Daieff, Benjamin Pondé, Gilles Riou, Marie-Agnès Nicolas, Caroline Barbe, Blaise Deltombe, Céline Guillet, Joris Monin de Flaugergues, Julie Lombard-Veysset. Nous souhaitons aux 36 membres de cette première promotion une excellente continuation. Pour ceux que le sujet intéresse, une nouvelle édition de ce cycle qualifiant est en préparation et débutera au mois d’octobre 2024, restez à l’affût pour l’ouverture des inscriptions !

Franc succès pour le colloque « Qu’IA -t-il à savoir ? » à l’EFB

Adopté définitivement le 13 juin, l’#AIAct était au cœur du colloque « Qu’IA -t-il à savoir ? ». Dirigé par Alexandra Bensamoun et organisé avec l’Université Paris-Saclay, l’Ecole nationale de la Magistrature et l’EFB ce mercredi 19 juin à l’auditorium de l’EFB, ce colloque a rencontré un franc succès grâce à une équipe d’intervenants passionnants : Celine Hudelot a ouvert cette matinée en expliquant le principe de fonctionnement de l’#IA et ses modèles de fondation, tout en relevant que peu de systèmes sont finalement déployés, car peu sont encore dignes de confiance. Alexandra Bensamoun a pris soin de revenir sur l’élaboration de l’AI Act qui représente la réglementation de l’IA la plus complète au monde et qui ne s’est pas contentée de réguler par les usages puisqu’elle régule aussi par les technologies. Pour ce qui concerne la place des droits fondamentaux, Vanessa Barbé regrette son insuffisance au sein de l’étude d’impact de l’IA Act alors que la Convention-cadre du Conseil de l’Europe du 17 mai 2024, de son côté, leur a fait une place centrale. Lacoeuilhe Raimbaut n’a quant à lui pas manqué de relever le souci de l’Autorité de la concurrence de s’assurer que l’IA ne devienne pas un secteur réservé aux géants de la tech qui financeront les start up. L’idée étant de ne pas freiner l’innovation mais de l’orienter afin qu’elle profite à tous. Une première table ronde consacrée à la conformité des IA à haut risque qui réunissait Arnaud Latil, Guillaume Bernard et Sarah Amrani était l’occasion de traiter de la législation harmonisée à venir, tout en suggérant de prendre connaissance de la certification dédiée à l’IA élaborée par la LNE, susceptible de donner une idée de ce qui sera demandé. Ces normes à venir révèlent ainsi les importants besoins d’accompagnement des entreprises dans la mise en conformité. Enfin, c’est lors d’une dernière table ronde animée par Julie Lorimy, Pascal Rogard et Alexandre Lasch qu’a été abordé l’un des sujets essentiels : l’IA générative et le droit d’auteur. Si le secteur de la musique est déjà passé par ce type de problématique, celui de la presse se sent davantage menacé bien que la nature de l’actualité, sans cesse renouvelée, devrait selon d’aucuns préserver les éditeurs de presse. La prochaine étape essentielle de cette réglementation de l’IA est celle de l’élaboration d’un « template » dans lequel devront être résumées les sources d’entraînements proposées. Cette obligation de transparence des sources étant un enjeu majeur pour le respect du droit d’auteur. Un immense merci à tous les intervenants pour ces riches et passionnants échanges !